Le 16 septembre 2022, la mort de Mahsa Amini, arrêtée pour un foulard mal ajusté, avait déclenché un vaste mouvement de protestations, férocement réprimé (au moins 600 morts et 22000 arrestations). Un an plus tard, malgré les risques, beaucoup de jeunes Iraniennes s’affichent publiquement sans le voile. Jointes sur place par Ouest-France, elle témoignent d’une […]
Depuis le début du soulèvement, Abdolhamid Ismaeelzahi, considéré comme le responsable religieux le plus influent de la minorité sunnite, multiplie les prises de position contre le régime..
Des millions de travailleurs de cette industrie, dont beaucoup dépendent d’Instagram, craignent pour leurs sociétés et leurs emplois. Depuis le début du soulèvement populaire, l’Iran n’hésite pas à bloquer régulièrement toute possibilité d’accès à internet.
Internet est trop surveillé. Par prudence, les jeunes Iraniens se voient au café. S’ils sont sûrs que le lieu n’est pas pro-régime.
Dans la République islamique, la liberté de la presse n’existe pas, Internet est régulièrement coupé et toujours surveillé, Facebook et Twitter sont interdits. Des Iraniens nous racontent comment ils parviennent malgré tout à s’informer sur le mouvement de révolte déclenché à la suite de la mort de Mahsa Amini.
Le mouvement de contestation en cours contre le pouvoir en Iran s’incarne aussi avec des slogans politiques peints sur les murs. Beaucoup de femmes prennent le risque de s’exprimer ainsi dans l’espace public.
Elle est ingénieure, lui travaille dans l’audiovisuel. Joints à Téhéran, deux jeunes Iraniens racontent leur quotidien dans un pays en pleine révolte contre le régime des mollahs. Entre espoirs et cauchemars.
C’est leur manière de soutenir la protestation. À Téhéran, des fabricants et des commerçants ont suspendu la vente du foulard.
Dix jours après la mort de la jeune Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour un voile mal porté, des manifestants continuent de braver le pouvoir qui réprime brutalement. Témoignages.