Le 16 septembre 2022, la mort de Mahsa Amini, arrêtée pour un foulard mal ajusté, avait déclenché un vaste mouvement de protestations, férocement réprimé (au moins 600 morts et 22000 arrestations). Un an plus tard, malgré les risques, beaucoup de jeunes Iraniennes s’affichent publiquement sans le voile. Jointes sur place par Ouest-France, elle témoignent d’une nouvelle « normalité » que le régime est contraint d’accepter.
Ce jour-là, alors qu’elle doit entrer dans l’enceinte d’une université à Téhéran, Anousha [tous les prénoms ont été changés] se heurte à la colère d’un agent de sécurité. Celui-ci n’entend pas la laisser passer si elle ne se couvre pas les cheveux. « Il a même noté mon nom », rapporte l’Iranienne de 28 ans, qui travaille dans un cabinet d’architecture.
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