Après des siècles d’existence, elles gardent la cote auprès d’une minorité rétive aux applications et sites de rencontres.
Michel* attend désespérément un coup de fil. Ou un courrier, au moins. Sa dernière annonce parue dans la presse locale reste sans réponse. «Je ne me souviens plus exactement, j’ai dû écrire: “Cherche amie ou compagne aimant la musique et la convivialité pour faire un petit bout de chemin ensemble”», rapporte le sexagénaire vendéen. À son âge, 68 ans, il ne s’agit plus de se lancer dans de gros projets, «d’acheter une maison» comme il dit. Mais plus simplement de trouver «quelqu’un sur qui se reposer». «Je sais bien que ce n’est plus vraiment à la mode, poursuit le retraité, mais je suis de la vieille école.»
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