Embargo américain, concurrence des pays voisins, inflation, demande nouvelle des consommateurs… Face à ces équations multiples, les maillons de la chaîne économique du tapis doivent s’adapter.
Au premier coup d’œil, on a du mal à s’imaginer qu’il s’agit d’un tapis persan. Dans son rectangle intérieur, une Tour Eiffel tissée côtoie… « Super Victor », la mascotte du dernier championnat d’Europe de football, organisé en France l’été dernier. À cette occasion, l’ambassade d’Iran en France a offert ce cadeau – signe d’amitié franco-iranienne – à la Fédération française de football. Et ce tapis, pour le moins atypique, vient bien d’Iran, de Tabriz, et précisément de l’entreprise Azarbaft Carpet. Cette dernière dit produire « le meilleur du tapis persan fait main ». Tout un symbole.
L’Ambassade d’Iran à #Paris va offrir ce tapis à la #FFF après la sélection des #Bleus en finale de l’#Euro pic.twitter.com/LRyoYTvTyW
— Mariam Pirzadeh (@mapirzadeh) 8 juillet 2016