Le pays nord-américain reste la destination privilégiée de la diaspora iranienne, et en particulier des jeunes diplômés.
« Rentrer d’ici à quelques années ? Je ne sais pas, le pays sera probablement en guerre… » A en croire Reza, l’avenir de l’Iran s’annonce sombre. Alors son avenir à lui, cet étudiant de 29 ans en génie civil le voit au Canada. Loin des tensions du golfe Persique et de la mer d’Oman, où Washington accuse Téhéran d’avoir attaqué deux pétroliers étrangers le 13 juin puis d’avoir abattu un de ses drones dans les eaux internationales.