Les jeunes Iraniens, appelés à élire leurs députés aujourd’hui, doivent souvent faire preuve d’habileté pour avoir accès à de l’information qu’ils jugent crédible.
« On sent que les élections approchent…, souffle Ali (certains prénoms ont été changés). C’est complètement le bordel avec Internet ! » Smartphone en main, le jeune homme, qui travaille dans le secteur touristique à Téhéran, s’agace d’avoir du mal à joindre un ami via la messagerie Telegram. Les Iraniens sont habitués à ce genre de ralentissement numérique à l’approche des scrutins, comme celui de ce vendredi pour le renouvellement du Parlement iranien.