[INTERVIEW] Ses photos du Khorâssân, rempart aux clichés

Rox Khorasani a un pied en France, l’autre en Iran, comme beaucoup d’autres. Pour faire le pont entre les deux cultures, la jeune femme, née à Paris, a choisi la photo. Depuis des années, cette « photographe autodidacte » sillonne Mashhad et sa région, celle de son père, pour « regarder l’Iran dans les yeux ». Il en est ressorti quatre séries de photos qui viennent d’être exposées dans une galerie parisienne. En attendant, qui sait, une exposition en Iran.

Iran, France. Iraniens, Français. « Eux », « nous ». Ou l’inverse. À entendre Rox Khorasani, on ne sait parfois plus qui elle désigne par ce « eux » et ce « nous ». « Je change tout le temps », reconnaît la jeune femme en souriant.

Cet imbroglio, parfois inconscient, dans la parole est une bonne illustration de sa double-culture, de son va-et-vient constant, physique et mental, entre « ici » et « là ». Sa mère est Française. Son père est né en Iran, à Mashhad. Elle, en France, à Paris.

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