Kiarostami – Farhadi : figures de proue internationales, en attendant la suivante

Abbas Kiarostami a été le tout premier réalisateur iranien à embrasser une carrière internationale. Il a permis à l’Iran d’émerger sur la carte mondiale du cinéma. Une stature désormais incarnée par Asghar Farhadi, devenu lui aussi la coqueluche des festivals internationaux, tout en inspirant ses semblables Iraniens. Derrière ces grands maîtres, une nouvelle génération entend se faire une place en suivant sa propre voie.

« Je vous remercie d’avoir ouvert le difficile chemin de la mondialisation au cinéma iranien. » Ces mots d’hommage tombent comme une évidence. Ils sont signés Asghar Farhadi, qui participait en juillet 2015 à Téhéran, à la cérémonie d’adieux d’Abbas Kiarostami, décédé une semaine plus tôt à Paris. Un bon moyen pour le réalisateur d’Une séparation de montrer qu’il ne jouirait peut-être, ou sans doute, pas d’un tel rayonnement aujourd’hui sans le travail de Kiarostami avant lui. Son discours marque aussi un passage de témoin entre les deux cinéastes iraniens les plus connus dans le monde. Deux réalisateurs qui ont réussi, et ils sont rares à l’avoir fait, à sortir leurs productions en dehors des frontières iraniennes.

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